Fouad Laroui, avec Les tribulations du dernier Sijilmassi, est le lauréat du prix Jean Giono, attribué jeudi. L’année dernière, il avait reçu le Goncourt de la nouvelle avec L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine, dont trois textes étaient situés à Bruxelles il vit à Amsterdam.
Son nouveau roman retrouve le Maroc de ses origines, où Adam Sijilmassi, imprégné de culture française et habitué à vivre entre deux aéroports pour son travail, décide de tout lâcher pour retrouver la vie simple de son grand-père. Il ne s’attendait pas à confronter son éducation aux textes arabes anciens que ce grand-père, fin lettré, avait conservés dans une malle. Et moins encore à découvrir comment son seul nom, célèbre dans le village, pouvait être utilisé dans des pratiques obscurantistes très éloignées de la science et de la sagesse qu’il trouve chez les auteurs d’autrefois.
Sur le ton d’un humour vif, Fouad Laroui aborde des sujets graves. Mais il est d’abord romancier, et sa langue chante avec allégresse, même aux pires moments de son livre, puisque les choses ne peuvent, on le comprend assez vite, que mal tourner pour son ingénieur qui a tourné le dos à l’ambition sociale.
lesoir.be
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