L’afflux massif de réfugiés en Europe qui s’est accéléré au
cours de l’été 2015 vient de révéler de façon aussi triviale que brutale
l’autre face de Charlie, ce que François Hollande et ses amis ont appelé «
l’esprit du 11 janvier ». Ou alors ce traitement en est-ce la vraie et
nécessaire traduction pratique ?
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2015 : réfugiés syriens fuyant la guerre dans leur pays |
L’écœurante démagogie anti-réfugiés
Laissons de côté la démagogie de l’extrême droite énoncée
par Marine Le Pen, le 17 septembre dernier : « Sans nulle action de la part du
peuple français, l’invasion migratoire que nous subissons n’aura rien à envier
à celle du IVe siècle et aura peut-être les mêmes conséquences »1. A
l’entendre, il y a déjà trop de réfugiés. Verrouillage total des frontières ! Comme Victor Orbán ?
Nicolas Sarkozy, quant à lui, s’indigne du cynisme de Marine Le Pen, mais
n’est-ce pas lui qui livrait le 18 juin cette réflexion à ses pairs : « Il n’y
a plus d’argent, plus d’emplois, plus de logements, mais ils [la gauche] ont
trouvé un truc […] ils ont considéré que la solution au problème d’immigration,
c’était pas de réduire, c’était de répartir ». Et de se gargariser de cette
méprisante métaphore : « Dans une maison […] , il y a une canalisation qui
explose, elle se déverse dans la cuisine. Le réparateur arrive et dit j’ai une
solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le
salon, un quart dans la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la
chambre des enfants. »2
Solutions de Nicolas Sarkozy et des siens :
1. Fin de l’immigration économique et, naturellement nouvel
épisode de refus de la nationalité prétendument automatique ;
2. Distinction sévère, dans les candidats à l’asile, entre
vrais et faux réfugiés, puis second tri en distinguant les réfugiés de guerre à
qui on accorderait un droit au séjour plus court.
3. Création de centres de rétention dans les pays voisins, y
compris de l’autre côté de la Méditerranée. Pour quoi en effet ne pas occuper
militairement les pays concernés, Libye au premier chef ? Cela serait un
magnifique complément à l’intervention humanitaire de 2011 qui a contribué à
démanteler le pays… C’est cohérent avec le plan de l’excellent David Cameron
qui projette d’aller chercher lui-même son quota de réfugiés dans les camps
jordaniens ou turcs, voire dans des hot-spots montés de toutes pièces chez nos
voisins d’outre-Méditerranée. L’inventivité exclusiviste et l’interventionnisme
humanitaire cher à Kouchner ont de beaux jours devant eux.
L’énorme montagne de bons sentiments accouche d’une
minable petite souris
En annonçant le 25 août dernier l’arrêt de l’expulsion des
réfugiés syriens, Angela Merkel a su répondre aux besoins de solidarité d’une
grande proportion de ses concitoyens, touchés par la misère vécue par ces
interminables colonnes d’exilés cherchant refuge dans leur pays et mettant ce
drame en perspective avec celui que nombre d’entre eux ont vécu en fuyant les
pays de l’Est. « L’Europe, proclama-t-elle alors, est dans une situation qui
n’est pas digne de l’Europe ». Explication : « Les droits civils universels
étaient jusqu’ici étroitement associés à l’Europe et à son histoire. Si elle
échoue sur la question des réfugiés, ce lien étroit se briserait et ce ne
serait plus l’Europe telle que nous nous la représentons. »3 Angela
Merkel cherche ainsi à racheter sa réaction « froide et abrupte »4
que le philosophe Jürgen Habermas avait dénoncé lorsqu’elle avait imposé trois
mois plus tôt à la Grèce l’« accord toxique » sur la dette5. Certes,
elle n’a pas attendu quinze jours pour faire volte-face et rétablir le contrôle
aux frontières. Mais son attitude qu’est venue tragiquement conforter la photographie du corps du petit Aylan échoué sur la plage de Chios le 3 septembre, a entraîné
dans le « pays des droits de l’homme », vexé d’avoir trouvé ailleurs qu’en son
temple national des paroles de solidarité humaine, une véritable surenchère de
déclamations sur les valeurs humaines.
« On a besoin de faire preuve d’humanité qui manque tant
dans cette Europe ! » lançait le 4
septembre Martine Aubry6. Et, pour traduire cette belle compassion
en actes, elle proposait de recevoir 100 réfugiés. Vous avez bien lu : CENT,
soit, pour une population municipale de 230.000 habitants, une famille de cinq
personnes pour 10.000 habitants ! Et dire que le pape François demande aux
Catholiques d’accueillir une famille par paroisse et monastère, ce qui
donnerait, pour la Fille aînée de l’Église qui compte quelques 30.000
paroisses, une famille pour 2.300 habitants, une intention de générosité huit
fois plus grande que celle de Martine Aubry…
Certes, la maire de Lille, comme le gouvernement, le parti
et les municipalités socialistes – et bien d’autres au centre et à droite ‒ a
refusé la suggestion ignoble d’Yves Nicolin et Damien Meslot, maires Les
Républicains de Roanne et de Belfort, de réserver l’asile politique aux seuls Syriens Chrétiens. La disproportion entre la promesse que fait miroiter la
proclamation de la maire de Lille et la réalité de la solidarité projetée par
son administration, rend dérisoire le noble refus des édiles qui la suivent. La
Grosse Berta de la générosité a fait pschitt !
Mais que ceux qui craignent un afflux de réfugiés se
rassurent. Ceux qui campent à Calais n’ont qu’une idée : quitter la France et
passer en Angleterre. Quant aux Syriens et les autres réfugiés qui accourent
aujourd’hui, ils n’ont nulle envie de venir dans notre beau pays.
S’ils y échouent, c’est contraints et forcés à partir de l’Allemagne où l’on va
les chercher au compte-goutte avec toute la pompe médiatique qui convient. On le sait bien que, loin des caméras, ils sont reçus comme chiens dans un jeu de
quille, et cela malgré les efforts louables des organisations humanitaires et
de quelques municipalités. Il suffit de considérer la situation des réfugiés
qui campent depuis des mois dans le square Edouard Vaillant de Saint-Ouen pour
s’en rendre compte.
Honte à vous, Mesdames et Messieurs les ministres et les
édiles qui s’auto-congratulent sur les ondes pour votre pseudo générosité… vide de tout
contenu. Un petit tour de publicité, une photo avec une famille de Syriens, et
le tour est joué. L’obligation sacrée de solidarité est accomplie. Comme quoi,
les bons sentiments sont souvent le voile qui cache l’oubli de ses devoirs de
responsable politique.
Où réside le vrai scandale ?
Rechigner à trouver travail et logement à de nouveaux venus
peut paraître naturel quand le quart de la population est prisonnière de la
pauvreté du fait du chômage et de la précarité de masse. Ce n’est certes pas un
problème pour une Allemagne qui manque de main-d’œuvre. Mais ce pays possède
aussi sa masse de travailleurs souffrant de la concurrence des travailleurs
détachés et de travailleurs employés au noir qui pèsent durement sur le salaire
et les conditions de travail. Cependant là est le vrai scandale : la
détérioration des conditions de vie des couches les plus pauvres de la société
– et déjà d’une partie des couches moyennes –, dans des pays riches comme la
France, l’Allemagne et l’Angleterre. Le scandale est dans le libéralisme à tout crin qui
ne cesse d’enrichir les riches et favoriser leur arrogance et appauvrit du même coup les pauvres, démantèle le service public, réduit à la portion congrue les
exclus du travail et du logement, les projette dans la condition indigne où ils
sont confinés, accablés de surcroît par des campagnes incessantes qui les
montrent du doigt comme des « assistés », des incapables, des oisifs et des
parasites.
Misère et honte de l’Europe-forteresse
Sur les 90.000 demandes soumises en 2014 à l’OFPRA (Office
Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) et à la CNDA (Cour Nationale
du Droit d’asile), 14.500, soit une proportion de 17% ont reçu une réponse
favorable7. Quant au reste, soit 75.500, ils sont théoriquement
susceptibles d’être renvoyés chez eux. Ces personnes de toute façon ne
repartent pas volontairement et tous les contrôles, y compris ceux de la
police qui pèsent sur la vie des étrangers en règle, ne parviennent pas à
dépasser les 30.000 « éloignements » par an. Or le va-et-vient des
refoulements et des retours périodiques fait que les expulsions n’aboutissent
que dans 30% des cas8. Ce qui contribue à la fabrique des
clandestins.
Devant le flux des réfugiés, l’Europe essaie donc de se
redonner une morale honorable. On parle d’accepter en Allemagne des
centaines de milliers de réfugiés. Mais on oublie de dire que cela n’est que le
côté face de la politique nouvelle. Côté pile, il y a un coup d’arrêt à l'accueil des réfugiés venant d’autres pays, notamment des Balkans occidentaux, et
surtout la tentative de mettre en place un mécanisme de renvoi massif des
déboutés du droit d’asile et des migrants dits « économiques ». C’est alors entrer
dans une spirale de folie. Car si en effet la législation française
anti-clandestins est d’une inefficacité de notoriété publique, comment croire
que l’on pourra éloigner davantage encore de déboutés du droit d’asile, cinq à
six fois plus nombreux que les heureux élus, sans multiplier la chasse
aux clandestins, sans compliquer l'existence de toutes les populations venant du Monde
arabe et du Sahel africain, sans accentuer les tensions sociales et
ethniques ?
Et cela d’autant plus que sans droits, ces populations des
sans-papiers créés par les mécanismes mêmes du droit d’asile et du refus de
l’immigration, sont une proie facile pour les entrepreneurs cupides et sans
scrupules. L’exemple vient de haut : des grandes sociétés, y compris les
sociétés nationales, par le biais de la sous-traitance et même directement,
conséquence de la diminution des contrôles de ces sociétés. Ces malheureux
travailleurs sont aussi la cible de secteurs populaires qui se sentent
concurrencés par les migrants et oubliés par les pouvoirs publics. Aggravation
des tensions sociales donc, à moins d’imposer ces exclus à des pays plus
faibles de la rive Sud de la Méditerranée sous couleur de « coopération ». Là
encore, délices du droit du plus fort.
« La Hongrie fait partie de l’Europe, l’Europe a des
valeurs, et on ne respecte pas ces valeurs en posant des grillages » ! Leçon
faite par le Français Laurent Fabius au Hongrois Viktor Orbán le 30 août 2015.
Mais expliquez-nous, Monsieur Fabius : l’accord passé à Calais le 20 août 2015
entre Bernard Cazeneuve et son homologue britannique, Theresa May, interdisant
tout passage du tunnel sous la Manche aux candidats à l’asile politique en
Angleterre, pays où une forte proportion a déjà de la famille, ne
constitue-t-il pas une autre barrière, tout aussi funeste et scandaleuse ?
Aucun mur, aucune barrière n’a jamais
empêché et n’empêchera jamais des hommes et des femmes hardis, poussés par l'instinct de vie à se risquer à les franchir. Pas plus que l’angoisse de voir
son petit enfant sombrer en mer devant ses yeux n’a jamais empêché et
n’empêchera jamais des pères de famille d’embarquer les leurs sur des pirogues
pourries ou des cargos antédiluviens menaçant de couler. Pas davantage que la
terreur de voir ses enfants mourir d’asphyxie dans ses bras n’a jamais empêché
et n’empêchera jamais des mères de s'engouffrer dans des camions hermétiquement
fermés, véritables cercueils roulants.
Les Européens ont la mémoire courte : parmi les dizaines de millions
de migrants partis vers d’autres continents au XIXe siècle dans l’espoir d’une
vie meilleure, combien ont-ils péri en route ? Combien d’Irlandais, entassés sur de
vieux rafiots, ont-ils fait naufrage ?
Le petit Liban donne l’exemple
Pensez que le Liban a accueilli à ce jour environ 1,750
million réfugiés syriens pour une population totale 6,350 million, soit une
proportion de 28%, ce qui correspond à un apport humain atteignant 38% des
nationaux libanais9. Une proportion semblable de réfugiés donnerait
en France métropolitaine un nombre de réfugiés avoisinant les 25 millions.
Voilà qui donne le vertige ! Pourtant, si un tel afflux massif et brutal de
populations pose de graves problèmes au Liban, le pays semble faire face. En
tout cas, personne n’a entendu là-bas ces cris d’épouvante devant les invasions
qui strient nos fragiles oreilles européennes ? Certes, la porosité de la
frontière entre le Liban et la Syrie, les liens familiaux et confessionnels
existant entre les deux pays que la France impériale a, de façon largement
artificielle, coupé en deux en 1920, et le fait que de nombreux Syriens
travaillaient au Liban bien avant la guerre civile syrienne, a bien évidemment
facilité l’accueil et l’intégration.
Toutes choses égales par ailleurs, pour
trouver en France un mouvement de population ayant quelque ressemblance avec ce
qui se passe au Liban, il faudrait songer à l’accueil réservé à ceux que l’on a
appelé les « rapatriés d’Algérie » en 1962-1963, de façon bien fausse
d’ailleurs car nombre d’entre eux n’avaient jamais mis les pieds dans
l’Hexagone. Le nombre des personnes déplacées s’est élevé à 800.000, alors que
le mouvement naturel de la population accroissait alors les résidents dans le
pays de 300.000 personnes par an. Et l’on pousse des cris pour 12.000 réfugiés
par an, soit même pas 5% de l’accroissement naturel de la population. Il n’y a
pas si longtemps, on poussait des cris pour 17.000 Roms. Ne pas pouvoir faire
face à des phénomènes aussi ridiculement dérisoires ne relève pas seulement de
l’égoïsme exacerbé, mais plus encore de la bêtise.
À situation d’urgence, mesures d’urgences
Personne ne demande, comme voudrait le faire accroire les
démagogues, d’« accueillir toute la misère du monde », mais au moins d’en
prendre sa part. À situation d’urgence, mesures d’urgence. Elles sont d’autant
plus nécessaires que cette « crise des réfugiés » n’a pas de solution dans un
horizon en vue. Elles sont d’autant plus pressantes que la situation sociale se
dégrade et que, démagogie nationaliste, xénophobe et ethnico-raciale aidant,
des vents mauvais annoncent des tragédies, si l’on ne s’attèle pas à les
désamorcer.
Première mesure d’urgence : augmenter, et non diminuer, le
nombre de bénéficiaires du droit d’asile. Habermas qui se montre exaspéré par
le bavardage au sujet des « valeurs » l’affirme à juste titre : « l’asile
politique est d’abord un droit fondamental avant d’être un devoir »10.
Deuxième mesure d’urgence : accroître, et non pas diminuer
comme cela se passe en ce moment, la sécurité et les ressources, non seulement
des demandeurs d’asile mais aussi, en même temps, des chômeurs si l’on ne peut
leur trouver du travail.
Troisième mesure d’urgence : régulariser massivement les
sans-papiers à qui seront ainsi reconnus tous les droits sociaux. Mais cette
mesure doit s’accompagner, pour avoir tous les effets souhaités, d’un nombre conséquent
d’inspecteurs du travail et d’un renforcement de leurs pouvoirs : il est
indispensable de faire respecter cette égalité de droits sous peine d’aggraver
la concurrence entre les travailleurs et détériorer les conditions de travail
de tous. Cela nécessite de prendre résolument le contre-pied de la
tendance actuelle.
Quatrième mesure d’urgence : utiliser enfin, comme le
réclament à cor et à cri les associations de Sans-logis et de Mal-logés,
l’ordonnance du 11 octobre 1945 sur la réquisition de logements vacants pour
loger décemment non seulement les demandeurs d’asile mais tous les sans-logis
et les mal-logés.
C’est clair, les mesures d’urgence en matière de travail, de
ressources et de logement ne doivent pas concerner les seuls bénéficiaires du
droit d’asile ou de la régularisation. Comme cela vient d’être formulé, il est
impératif qu’elles s’étendent à tous ceux qui sont dans le besoin. Et ils sont nombreux.
Il est vital qu’elles
visent à diminuer la concurrence entre les travailleurs : cette lutte de tous
contre tous, afin de réduire au minimum leurs effets pervers. Ainsi
pourra-t-on, autrement que par des belles proclamations morales, combattre la
propagande qui s’appuie sur la misère des uns pour refuser la solidarité avec
les autres. C’est à la condition que tous y trouvent leur compte que l’on
pourra diminuer chez les nationaux la vulnérabilité à la démagogie de la
préférence nationale qui mène vite au rejet et à l’exclusion, à la xénophobie
et au racisme.
Il n’y là rien de bien original et de bien nouveau. Et
pourtant, il fallait le dire.
Roland Laffitte
Paris, 29 septembre 2015
1 Dépêche AFP du 14/09/2015.
2 Voir Libération du 18/06/2015.
3 Julia Pascual, Cécile Ducourtieux, et Frédéric
Lemaître, « Merkel met en garde l’Europe sur les réfugiés », dans Le Monde du
01/09/2015.
4 Jürgen Habermas, « La réaction abrupte de
l’Allemagne a été indigne », entretien avec Odile Benyahia-Kouider dans L’Obs
du 30/07//2015.
5 « Jürgen Habermas’s verdict on the EU/Greece
debt deal », entretien avec Philip Oltermann, dans The Guardian du 16/07/2015.
6 Laurie Moniez, « Réfugiés : l’appel solidaire
de Martine Aubry », Le Monde du 04/09/2015.
7 Ces chiffres sont donnés par la statistique des
Demandes d’asile publiée par la Direction générale des étrangers en France du
Ministère de l’intérieur. Ils sont accessibles à l’adresse suivante :
http://www.immigration.interieur.gouv.fr/Info-ressources/Statistiques/Tableaux-statistiques/Les-demandes-d-asile.
8 Voie Maryline Beaumard, « Expulsions des
migrants : les associations dénoncent une politique du “chiffre” », dans Le
Monde du 30/06/2015.
9 Selon le HCR, le Liban a reçu à ce jour 1,1
million de réfugiés syriens. Le chiffre est largement sous-estimé. La
population du pays est passée officiellement, de 2010 à 2014 de 4,4 à 5,9
millions. L’accroissement naturel de la population étant de 1,0%, on devrait
avoir aujourd’hui, en 2015, 4,6 millions. Et si l’on peut supposer que le
rythme d’afflux des Syriens s’est poursuivi en 2015, la fermeture théorique des
frontières étant compensée par une pression plus grande à l’exode, il y a des
chances que le nombre de réfugiés syriens avoisine à ce jour 1,750 million. Cet
apport humain ne s’élève pas à moins de 38% de la population nationale, et le
réfugiés représentent à ce jour 28% d’une population totale de 6,350 millions
de résidents.
10 Voir Nicolas Truong, « Habermas, Zizek, De
Luca… des intellectuels repensent la crise des réfugiés », dans Le Monde du
09.09.201
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Roland LAFFITTE est auteur notamment de Le Ciel des Arabes, publié chez GEUTNER
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